Le contrat d’Accompagnant des Elèves en Situation de Handicap (AESH) offre des garanties en matière de protection contre les troubles musculo-squelettiques (TMS). Découvrez dans cet article les mesures mises en place pour prévenir ces risques et assurer le bien-être des accompagnants au sein de leur environnement professionnel.
Qu’est-ce qu’un AESH et quelles sont ses missions ?
Un AESH est un professionnel qui intervient auprès des élèves en situation de handicap afin de favoriser leur inclusion scolaire et leur autonomie. Il peut exercer dans différents établissements, tels que les écoles, collèges et lycées. Ses missions sont diverses et varient selon les besoins spécifiques de chaque élève :
- Aide à la mobilité : l’AESH accompagne l’élève dans ses déplacements au sein de l’établissement, notamment lors des changements de salle ou des récréations.
- Aide aux gestes essentiels : Il peut être amené à aider l’élève dans certaines actions du quotidien, comme se nourrir, s’habiller ou encore aller aux toilettes.
- Soutien à la communication : L’accompagnant facilite les échanges entre l’élève et son entourage (enseignants, autres élèves), notamment grâce à l’utilisation d’outils adaptés (pictogrammes, tablettes, etc.).
- Aide aux apprentissages : Il soutient l’élève dans ses activités scolaires et peut être amené à adapter certains supports pédagogiques pour faciliter sa compréhension.
- Participation à la vie de classe : L’AESH veille au bien-être de l’élève et à son intégration sociale en favorisant sa participation aux différentes activités proposées par l’établissement.
Quels sont les risques de troubles musculo-squelettiques (TMS) pour les AESH ?
Les TMS sont des troubles d’origine multifactorielle qui touchent principalement le système musculo-squelettique (muscles, tendons, articulations, nerfs, etc.). Ils sont souvent liés à des contraintes physiques et posturales répétitives ou à une mauvaise ergonomie du poste de travail. Les AESH peuvent être exposés à ces risques dans le cadre de leurs missions :
- Manutention manuelle : Le port et le déplacement d’objets lourds ou encombrants (fauteuil roulant, matériel pédagogique, etc.) peuvent solliciter les muscles et articulations de manière excessive.
- Maintien de postures contraignantes : Les accompagnants peuvent être amenés à adopter des positions inconfortables pour aider l’élève (se baisser, s’accroupir, se pencher).
- Gestes répétitifs : Certaines tâches, comme l’aide à la prise de notes ou la manipulation d’outils pédagogiques, peuvent entraîner des mouvements répétitifs et solliciter les membres supérieurs (poignets, épaules, coudes).
Quelles sont les garanties offertes par le contrat AESH en matière de prévention des TMS ?
Afin de protéger les AESH contre les risques de TMS et assurer leur bien-être au travail, plusieurs mesures sont mises en place :
- Formation initiale et continue : Les accompagnants bénéficient d’une formation spécifique sur l’ergonomie du poste de travail et la prévention des risques professionnels. Cette formation est complétée tout au long de leur carrière par des modules de sensibilisation aux bonnes pratiques.
- Aménagement du poste de travail : Le matériel et l’environnement professionnel sont adaptés aux besoins spécifiques de chaque AESH. Des équipements ergonomiques peuvent être mis à disposition pour limiter les contraintes physiques (chaise adaptée, support pour tablette, etc.).
- Suivi médical régulier : Les accompagnants bénéficient d’un suivi médical régulier par le médecin du travail, qui évalue leur aptitude physique et peut proposer des aménagements ou des conseils personnalisés.
- Prise en compte des antécédents médicaux : Lors du recrutement, les antécédents médicaux des candidats sont pris en compte afin de prévenir la survenue de TMS et d’adapter, si besoin, leur poste de travail.
En résumé, le contrat AESH offre des garanties en matière de protection contre les troubles musculo-squelettiques pour les accompagnants. Les mesures mises en place permettent de prévenir les risques liés aux contraintes physiques et posturales inhérentes à leur métier et d’assurer leur bien-être professionnel. Il est essentiel que ces professionnels bénéficient d’un environnement adapté à leurs besoins afin de pouvoir exercer leur mission dans les meilleures conditions possibles et contribuer ainsi à une meilleure inclusion scolaire des élèves en situation de handicap.